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BASEMIS v8, Air Pays de la Loire
Entre 2008 et 2023, les émissions globales de gaz à effet de serre (GES) sur Nantes Métropole ont diminué de près de 20 %. Elles sont ainsi passées de 2 488 kt.eqCO2 à 2 010 kt.eqCO2.
Dans le même temps, la population métropolitaine a augmenté fortement (de 580 000 habitants en 2008 à plus de 680 000 en 2022), de sorte que les émissions par habitant ont donc connu une diminution globale de plus de 30 % sur la période.
Les émissions liées aux activités économiques, qui représentent environ la moitié des émissions totales du territoire métropolitain, ont aussi diminué de 20 % sur la même période (de 1 265 à 1 008 kt.eqCO2), contribuant significativement à la réduction globale des émissions métropolitaines.
À l'horizon 2030, le Plan Climat de Nantes Métropole vise un objectif de réduction de 46 % des émissions du territoire (par rapport à 2021). La sphère économique devra pleinement contribuer à l'atteinte de cet objectif, dans une logique de synergies renforcées entre acteurs publics et privés.
Si l’on observe de plus près les émissions des activités économiques, le secteur du transport (logistique et déplacements domicile-travail) représente en 2023 le principal contributeur aux émissions de GES sur le territoire.
Constituant une activité importante de la métropole nantaise, le parc tertiaire (bureaux, commerces, équipements…) est le deuxième secteur le plus émissif, devant l’industrie.
Les baisses notables d'émissions observées depuis 2008 sont liées principalement aux progrès enregistrés dans le secteur industriel, dont les émissions ont diminué de 40 %, grâce notamment à une meilleure efficacité des process.
-3%
de consommation d’énergie liée aux activités économiques entre 2008 et 2023
BASEMIS v8, Air Pays de la Loire
La consommation d’énergie des activités économiques a diminué entre 2008 et 2023, principalement du fait des progrès enregistrés dans l'industrie. Cette réduction n'a toutefois pas concerné l'ensemble des secteurs d'activités : le secteur tertiaire, en fort développement sur la période, a vu sa consommation globale d'énergie progresser légèrement (+4 %) malgré les efforts d’optimisation ou de sobriété qui ont pu être réalisés.
x2
évolution de la production d’énergies renouvelables sur le territoire entre 2008 et 2023
BASEMIS v8, Air Pays de la Loire
Malgré leur fort développement ces dernières années sur le territoire, avec un doublement de leur production, les énergies renouvelables représentent encore une part relativement faible de la consommation finale d’énergie du territoire (12 %).
L’atteinte des objectifs en matière de réduction des émissions de GES nécessitera non seulement de renforcer les efforts en matière de sobriété mais aussi de développer fortement des activités productrices d’énergies renouvelables bas carbone. Leur potentiel de développement est important, via le solaire, l’éolien, la biomasse, le biogaz… notamment au sein des parcs d’activités.
30km
distance moyenne A/R pour occuper un emploi sur Nantes Métropole en 2020
Insee, trajets domicile-travail
La distance moyenne (a/r) réalisée par un actif pour occuper un emploi sur Nantes Métropole a augmenté d’environ 2 km entre 2009 et 2020.
Cette situation, variable selon les catégories socioprofessionnelles, témoigne d'un desserrement continu du lien entre lieu de résidence et lieu de travail.
30%
part des déplacements domicile-travail réalisés en modes doux ou collectifs en 2020
Insee, trajets domicile-travail
Les modes de déplacement tendent toutefois à évoluer : la part des trajets en voiture pour se rendre au travail a ainsi diminué.
Et si la voiture individuelle reste de loin majoritaire dans les déplacements (en part comme en volume), la pratique du vélo tend notamment à se développer ces dernières années, surtout auprès des cadres.
3,2%
part de véhicules de transport de marchandises électriques ou à hydrogène en 2024
SDES, Données sur le parc de véhicules en circulation au 1er janvier 2024.
La logistique représente une part significative des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution de l’air des villes.
Le renouvellement du parc, pour remplacer progressivement des véhicules roulant essentiellement au diesel au profit de motorisations décarbonées (électricité, hydrogène, etc.), est une étape clé pour rendre la logistique plus vertueuse sur le plan environnemental.
38ha
ont été consommés chaque année par les activités économiques sur Nantes Métropole entre 2009 et 2020
Conso ZAN 44, Auran, Nantes Métropole
Tout comme la création de logements et le développement des infrastructures, l’expansion des activités économiques contribue à l’artificialisation des sols.
Malgré un net ralentissement de la consommation d’espaces depuis ces 10 dernières années, l’ensemble des acteurs économiques (entreprises, aménageurs…) doit poursuivre ses efforts de rationalisation pour contribuer à l’atteinte de l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).
37%
l'indice de naturalité : part de couvert végétal total (arbres, arbustes et herbe) rapportée à la surface des zones d'activités
Cadastre vert, Auran, Nantes Métropole, 2018
13%
l'indice de canopée : part des surfaces de couvert végétal à dominante arbustive ou arborée rapportée à la surface des zones d'activités
Cadastre vert, Auran, Nantes Métropole, 2018
Les qualités écologiques et paysagères des parcs d’activités économiques sont extrêmement variables sur la Métropole. Les espaces extérieurs qualitatifs et les plantations arborées y sont globalement moins présents (les pelouses représentant les deux tiers du couvert végétal des zones d’activités) que dans l’ensemble des espaces urbains de la Métropole.
+3,9°C
écart moyen de température observé en zone d’activité économique par rapport à l’ensemble de la métropole nantaise
ICU 2018, Auran, Landsat 8, Nasa
Les îlots de chaleur urbains sont particulièrement présents au sein des parcs d’activités économiques. En lien avec leurs usages, ils sont fortement minéralisés : besoins en stationnement, entrepôts, voiries…