L’Auran, membre fondateur de la Chaire « Habiter au prisme des limites planétaires », a coorganisé le Festival de la première année de la Chaire, le 19 juin dernier, au côté de l’IEA, de l’ENSA et du groupe SCE Keran.
Durant cette journée, à travers des tables rondes, partages d’expérience, ateliers et jeux sérieux, les partenaires de la Chaire ont exploré la redirection écologique et les conditions de sa mise en œuvre. Comment la financer ? Comment faire évoluer nos métiers ? Comment remet-elle en question nos paradigmes fondés sur l’attractivité et la croissance ? Et quelles coalitions et modes de coopération proposer pour accompagner tous les acteurs des territoires ?
Nous avons pris notre part dans l’animation de cette journée par l’intermédiaire de Lucie Renou qui a animé la table-ronde « Après l’attractivité », faisant intervenir Bastien Marchand (chercheur), Lionel Delbos (France Urbaine), Aziliz Gouez (élue métropolitaine à l’Alliance des territoires) et Thibaud Tiercelet (Directeur de la SPLA Caen la Mer). Une réflexion portée sur l’évolution du rapport des territoires à l’attractivité (évoquée par les intervenants comme « concours de beauté » entre territoires). Ce paradigme de l’attractivité a été débattu en séance, avec l’expression de divers points de vue et l’apport d’idées nouvelles.
Nous retirons un bilan très positif de de cette première année de la Chaire, avec l’accompagnement enrichissant de Diego Landivar. Une manière de porter un nouveau regard et d’expérimenter de nouvelles approches et outils afin d’agir en faveur de la redirection écologique, tout en s’appuyant sur des exemples concrets de territoires et d’entreprises engagées. A partir de septembre prochain, c’est Véronica Calvo Valenzuela qui prendra le flambeau de la résidence à la Chaire, avec un projet mêlant anthropologie et sciences de la Terre pour comprendre l’habitabilité en zone critique.
Autant de sujets que nous comptons bien continuer de développer avec notre équipe et nos partenaires !